En 2019, tout le monde connaît les cas d’Ébola en Afrique, Mais peut-elle toucher la France ?
Ébola est un virus à A.R.N. (acide ribonucléique qui utilise l’information héréditaire de l’A.D.N. pour synthétiser leurs protéines). Elle est responsable d’une grave fièvre hémorragique dont des épidémies meurtrières.
Classification phylogénétique :
Ébola fait partie de la famille des Filovidae ou Filovirus qui majoritairement causent des fièvres hémorragiques, du genre Ébolavirus dont il y a plusieurs espèces comme : Ébolavirus Zaïre ou Ébolavirus Soudan.
La première apparition d’Ébola fut en République Démocratique du Congo (R.D.C) au Zaïre en 1976 puis 1979 ; elle a aussi sévi en Afrique Centrale, sous forme d’épidémie, les principales sont au Gabon en 1994, en 1996 et en 2004 ; puis en R.D.C en 1995 puis en 2007, ensuite dans l’Ouganda en 2000 et 2007 et enfin en Afrique de l’Ouest en Guinée, au Liberia, en Sierra Leone et au Nigeria en 2014. De plus, depuis mai 2018, plusieurs cas ont été répertoriés dans l’Afrique de l’Ouest de la République Démocratique du Congo.
Cette maladie se transmet par les flux corporels ( sang, urine, sécrétion sexuelle etc), par des objets qui ont été en contact des fluides corporels des infectés (des aiguilles), par la viande de brousse issue de la faune sauvage (antilopes, chauve-souris, serpents). Il est à noter que tant qu’elle ne présentent aucun des symptômes, les personnes ne sont pas contagieuses.
Les premiers symptômes sont une fatigue fébrile à début brutal, des douleurs musculaires,
des céphalées (maux de têtes). Ils sont souvent suivis de vomissements, de diarrhées et parfois d'une éruption cutanée. Des hémorragies internes et externes peuvent également survenir (par exemple, hémorragies conjonctivales, saignements des gencives ou du nez, sang dans les selles, hématomes cutanés).
La durée d'incubation, c'est-à-dire le temps écoulé entre le contact avec le virus et l'apparition des premiers symptômes, varie de 2 à 21 jours.
Un vaccin expérimental contre le virus Ébola-Zaïre s'est avéré très protecteur dans le cadre d'un essai de grande ampleur lors d'une épidémie en Guinée. Par ailleurs, une prise en charge précoce axée sur la réhydratation et le traitement symptomatique améliore les taux de survie. En mai 2018, l'OMS déploie la vaccination en République Démocratique du Congo, uniquement dans des situations d'exposition bien déterminées (soignants au contact des malades, personnes de l'entourage des cas). Un isolement strict est requis durant la phase aiguë de la maladie (une dizaine de jours). Il n'existe aucun traitement antiviral, ni de vaccin, contre le virus Ébola.
Même si les risques de contamination d'Ébola sont faibles, la France n'est pas à l’abri d'une personne infectée sans symptômes qui pourraient venir.
Pasquier Hugo
Caillet Soann