Durant le XVIIe siècle, Pierre Corneille a écrit un grand nombre de pièces.
Pierre Corneille est né le 6 juin 1606 à Rouen et mort le 1 octobre 1684 à Paris. Aussi appelé « Le Grand Corneille » ou « Corneille l’aîné », il était dramaturge et poète. Il appartenait aussi bien au mouvement artistique baroque qu’au mouvement classiciste qui est un mouvement culturel, artistique et esthétique. Il s’est fait connaître grâce à « Mélite » en 1629 et ensuite intégré l’Académie Française ses œuvres : « l’Illusion comique », illustrant le courant de l’art baroque qui se caractérise par l’exagération du mouvement, la surcharge décorative, l’effet dramatique et la tension et l’exubérance. Sa structure complexe de théatre dans le théatre et « le Cid » qui a rendu célèbre le fameux dilemme cornélien de Don Rodrigue, tiraillé entre devoir et passion. Il a débuté en étudiant le droit et a été scolarisé au collège Bourbon qui est aujourd’hui le lycée « Pierre Corneille ». Il a pu plaider quelques années au Palais de Justice. Mais il s’est ensuite tourné vers l’écriture théâtrale, en allant voir la troupe de Molière sur la place du jeu de Paume, à Bracques.
Issu d’une famille catholique et aisée, il est aussi l’aîné de ses frères et sœurs. Il résidait dans une belle maison dans la rue des Jacobins, aujourd’hui rue de Fontenelle, dans le quartier du Vieux Marché. Il est possible de la visiter actuellement, car elle a été transformée en musée. Une plaque lui est dédiée au Palais de Justice, pour avoir exercé au titre d’avocat. Il y a aussi trois représentations de Corneille sous forme de statues dans la ville de Rouen, la première étant celle située au Théâtre des Arts. D’ailleurs, durant la seconde guerre mondiale, les Allemands ont voulu prendre possession de cette statue, pendant la construction de la statue, ils ont estimé le poids de celle-ci à 1,5 tonnes, alors qu’en réalité elle en faisait cinq. Au moment de la poser sur le socle, celui-ci s’est effondré et la statue est tombée dans la Seine : il ne pouvait supporter que deux tonnes. Deux autres représentations sont visibles à l’Hôtel de Ville et au lycée Corneille.
L’oncle de Pierre Corneille hérite d’une maison à Petit Couronne, « la maison des Champs » qui a été ensuite acheté par son père. A sa mort, Pierre et son frère Thomas ont hérité de la maison et ont ainsi aménagé un cabinet de travail à proximité de celle-ci.
Ainsi donc, Pierre Corneille était un poète, dramaturge timide et quelque peu éloquent. On a donné son nom à son lycée afin de lui rendre hommage et sa maison natale et celle de Petit Couronne sont devenues des musées. Il laisse une œuvre de trente-deux pièces. Il a marqué de son empreinte la tragédie moderne.
Benet Margot et Simon Marie