Ces gangs ont été formés en 1980 par des immigrés clandestins venant du Salvador, du Honduras ou encore du Guatemala qui fuyaient des conditions de vie difficiles (exclusion économique et sociale forte) voire dangereuses (guerres civiles et dictatures). Ces migrants rencontrent aux États-Unis un contexte social difficile, étant généralement relégués vers les quartiers marginalisés et connaissent le chômage. D'abord fondés aux États-Unis, les Maras, dans un deuxième temps, se sont implantés dans leurs pays d'origine, notamment à la suite d'expulsions massives des États-Unis des migrants venus d’Amérique centrale.
Après la guerre civile au Salvador en 1992, les États-Unis entamèrent des procédures pour rapatrier les Salvadoriens. Parmi ces rapatriés se trouvaient des membres du gang Mara Salvatrucha, de Los Angeles. Beaucoup continuèrent leurs activités illicites de retour au Salvador, enracinant ainsi les Maras en Amérique centrale sur un terreau fertile : la pauvreté et un passé récent de conflits armés. Les rapatriés recrutèrent toujours plus de membres, incluant des jeunes qui immigrèrent à leur tour illégalement aux États-Unis.
Comment la population vit avec les gangs ?
D'après un article du Monde la population a peur car les gangs s'en prennent à leurs propres peuples. Comme par exemple un massacre dans un bus où il y avait 28 passagers dont 7 enfants ont été tués et 21 blessés .
Comment le pays s'occupe des gangs ?
Le président a lancé un plan de lutte contre les Maras qui sèment la terreur au Honduras, au Salvador et au Guatemala. Le Honduras a le taux d'homicide le plus élevé au monde : 90,4 pour 100 000 habitants ( Source : ONVDC , 2014 °) les activités criminelles des Maras Salvatrucha sont le blanchissement d'argent, trafics d'armes, trafics de drogue, prostitution, agression sur les forces de l'ordre, contrats d'assassinat, meurtres, immigration illégale.
Enzo LE Moal et Axel Fortin